Elles sont quatre. Depuis 2016, elles comptabilisent les féminicides conjugaux afin que les victimes ne tombent pas dans l’oubli. Afin d’alerter. Dénoncer. Demander la fin de ce massacre. Sans leur travail bénévole, aucune mobilisation autour des féminicides n’aurait été possible en France. Entretien avec l’une d’entre elle.
Tania (prénom modifié) est éducatrice sociale en Suisse (en France, on dit “éducatrice spécialisée”). Elle vient d’Europe de l’Est, a vécu la guerre dans son pays, et habite en Suisse depuis maintenant 20 ans. Un jour, sa fille de 13 ans lui dit qu’elle était un garçon. Elle en est finalement revenue. Depuis, Tania s’engage sur le terrain auprès de parents qui ont vécu la même situation qu’elle, dans le but de les soutenir. Voici son témoignage.
On l’adore. Et comme elle vient de publier son livre “Love and Justice” traduit en français aux éditions EPA, c’était l’occasion de parler de Laëtitia Ky, artiste prolifique et bourrée de talent. Entretien magique avec celle qui figure dans le Guiness Book des records pour être la personne ayant réalisé le plus de sauts à la corde avec ses propres cheveux.
For a few years now, the voices of "detrans" people have been raised on the internet. To be "detrans" is to have wanted to change one's sex, to have taken hormonal treatments and/or undergone surgeries called "sexual reassignment", and then to go back. This is the case of Prisha Mosley. Interview.
Madeleine Pelletier breaks the codes. We feel that she is different and that she does not seek to please. At the beginning of the 20th century, she dared to be herself and fought to take her place in a world of men. Today, she is subject to the same phenomenon of historical revisionism as Joan of Arc: because she refused to adopt the female wardrobe, Madeleine Pelletier is sometimes called "trans" by some people who apparently did not understand the meaning of her approach. Portrait of an exceptional woman.