Quelles sont les différences physiques entre femmes et hommes ?

Chez l’être humain, le dimorphisme sexuel (c’est-à-dire les différences entre les individus de sexe féminin et les individus de sexe masculin) est faible par rapport à d’autres espèces du règne animal, mais reste tout de même non négligeable bien que le transgenrisme veuille souvent nous faire croire le contraire. Retour à vos cours de SVT.


des organes sexuels femelles et mâles

Sauf cas de malformation ou mutilation :

  • les organes sexuels des femmes sont constitués d’un ensemble d’organes internes (vagin, trompes de Fallope, utérus, ovaires) et externes (lèvres internes et lèvres externes). Le clitoris présente à la fois une partie interne et une partie externe ; dans sa totalité, il mesure environ 12cm au repos. 

  • les organes sexuels des hommes sont constitués d’un ensemble d’organes internes (vésicules séminales, prostate, canaux déférents, épididymes) et externes (pénis et testicules). 

Les organes génitaux mâles et femelles présentent de nombreuses similarités. Par exemple, ils comportent tous les deux des parties érectiles, des endroits pour stocker les gamètes, des récepteurs sensitifs liés au plaisir, ils permettent tous les deux la miction.

Ils comportent aussi énormément de différences : 

  • les gamètes ne sont pas les mêmes (ovules pour les femmes, spermatozoïdes pour les hommes) ;

  • les tissus de leurs organes érectiles ne sont pas pourvus de la même densité de récepteurs sensitifs. Le gland du clitoris comporte 8000 à 15 000 récepteurs, et celui du pénis 4000 à 6000. Étant plus petit, le gland du clitoris est beaucoup plus sensible ;

  • sauf anomalie, les femmes en âge de procréer ont leurs règles ;

  • les différents organes n’ont tout simplement pas la même morphologie et la même fonction.

femme définition / différence entre femmes (femelles) et hommes (mâles)


de nombreuses différences physiques entre femmes (femelles) et hommes (mâles)

La sexuation d’un individu se manifeste également au niveau de :

  • la production d’hormones (plus d’oestrogènes pour les femmes et plus de testostérone chez les hommes) ;

  • la fonction cardiaque : toutes les pathologies ne se manifestent pas par les mêmes symptômes, la fréquence cardiaque est généralement plus rapide chez les femmes que chez les hommes, elles atteignent plus rapidement leur pour maximum lors d’un effort, certaines de leurs artères sont plus courtes, et leur muscle cardiaque et d’environ 30% plus petit ;

  • la consommation d’oxygène : l’hémoglobine (qui sert à transporter l’oxygène) est en proportion plus élevée chez les hommes que chez les femmes entre 13 et 18 grammes par décilitre de sang chez les hommes, et entre 12 à 16 grammes chez les femmes) ;

  • la répartition des graisses et de la pilosité ;

  • la taille : les femmes sont en moyenne 10% plus petites que les hommes, et ce dans tous les groupes ethniques ;

  • l’ossature : les mâchoires des hommes sont par exemple plus carrées que celles des femmes, et les bassins des femmes ont une forme spécifique liée à l’accouchement ;

  • la masse musculaire : celles des hommes représente en moyenne 35% de leur masse totale contre 28% chez les femmes (cette différence est due à la quantité de testostérone produite) ;

  • la tessiture vocale : les femmes ont des voix plus aigües que celles des hommes ;

  • la qualité des ligaments : ceux des femmes permettent plus de laxité que ceux des hommes qui permettent plus d’explosivité (ce qui explique que ces derniers puissent par exemple sauter plus haut proportionnellement à leur taille) ;

  • le développement mammaire ;

  • la proéminence de la pomme d’Adam chez les hommes (parce que leurs larynx plus gros font davantage ressortir le cartilage environnant) ;

  • la peau : celle des hommes est plus épaisse et plus riche en collagène que celle des femmes.

Une différence de la taille du cerveau est observée entre les femmes et les hommes car elle est corrélée à la taille de l’individu. Néanmoins, la taille du cerveau n’influe pas sur les capacités cognitives.

Selon Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l’Institut Pasteur, 

“Il n'y a pas de différence anatomique entre les cerveaux des fœtus filles et garçons. Les gènes qui permettent de construire les hémisphères cérébraux, le cervelet et le tronc cérébral sont en effet indépendants des chromosomes X et Y. Le schéma structurel est donc exactement le même.”

Les différences physiques entre femmes et hommes influent donc dans domaines, comme celui de la reproduction sexuée et des performances sportives et corporelles en général.



Marguerite Stern

Marguerite Stern est co-fondatrice de Femelliste. Vous pouvez soutenir son travail sur Patreon.

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