Royaume-Uni : quelles sont les raisons de l’augmentation des statistiques de la pédocriminalité féminine ?

L’idéologie trans est une idéologie de l’auto-détermination : ainsi, chaque homme qui se déclare femme est considéré comme telle et vice versa. L’un de ses effets pervers et donc que les statistiques concernant la répartition des tâches domestiques, l’inégalité salariale, la répartition du temps de parole femmes/ hommes dans les médias, mais aussi la criminalité peuvent se retrouver faussées.


Selon la BBC, Au Royaume-Uni, le nombre de femmes pédocriminelles connait une importante augmentation. Il serait pour l’instant impossible de savoir si cela est dû à une réelle augmentation de la criminalité féminine, ou bien à l’augmentation du nombre de pédocriminels se déclarants femmes, car le sexe de naissance n’est plus pris en compte par les autorités.

Au moins 16 unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.

Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84%, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d’une prise de conscience de la population, ou d’une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d’un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l’idéologie transgenre.

Cette information a fait réagir jusque dans les rangs de l’assemblée parlementaire, où la députée Tonia Antoniazzi a exprimé le “besoin de statistiques basés sur le sexe des criminels, en plus de leur genre”, ajoutant que “dans une catégorie de crime que très peu de femmes commettent, le fait d’ajouter ne serait-ce qu’une ou deux personne, a nécessairement un impact significatif sur les statistiques”.

Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d’être incarcérés dans les prisons pour femmes. Dans les deux cas, le non respect de la non-mixité dans les prisons est un danger pour les femmes ; trop de criminels se déclarants femmes ont commis des violences (voir des crimes) à l’encontre de leurs co-détenues ( par exemple : Karen White).

En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l’accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ?

Marguerite Stern

Marguerite Stern est co-fondatrice de Femelliste. Vous pouvez soutenir son travail sur Patreon.

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